Empire

Général Lecourbe

Référence : GLLECOURBE

Claude-Jacques Lecourbe (1759-1815) est un général français, né à Besançon le 22 février 1759 d'un père officier. Mort le 22 octobre 1815, à Belfort

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Il fit ses études aux collèges de Poligny et de Lons-le-Saulnier.

Il s'engage en 1777 dans le régiment Aquitaine-Infanterie où il reste jusqu'en 1785, cinq ans après  avoir été nommé caporal.

La Révolution arrivant, Lecourbe est nommé avec le grade de capitaine, commandant de la garde nationale de son canton et, en novembre 1791, est élu chef du 7e bataillon de volontaires du Jura avec lequel il participe aux campagnes de 1792 et 1793, à l'Armée du Rhin et Nord. Il est à Hondschoote (6-8 septembre 1793) et à Wattignies (15-16 octobre 1793), où il remplit les fonctions de chef de brigade.

En 1794, alors qu'il est envoyé en Vendée il est accusé de « modérantisme ».

Arrêté le 7 décembre et traduit devant une commission militaire de Nantes qui prononce son acquittement à l’unanimité, le 13 avril. Il est alors affecté, le 20 mai, à l'Armée de la Moselle et le 12 juin 1794, il est promu général de brigade à titre provisoire.

Nommé général de division le 5 février 1799, il attaque les troupes russes du général  Alexandre Vassilievitch Souvarov dans les gorges du massif du Saint-Gothard, et facilite la victoire d'André Masséna à Zurich les 25 et 26 septembre 1799.

Lecourbe continua de se signaler éminemment pendant les campagnes suivantes et déploya surtout dans la campagne de Suisse, en 1799, les talents qui le placent au rang des plus habiles généraux de l'époque.

Il fut nommé chevalier de Saint-Louis le 8 juin 1814 et grand officier de la légion d’honneur le 29 juillet.

 

Au moment du retour de l'île d'Elbe, Lecourbe refuse d'abord de se rallier, puis offre ses services à Napoléon, pour « défendre la France menacée ». Il reçoit, dès le 27 mars, le commandement de la 18e division militaire et est fait comte de l'Empire le 3 avril 1815. Le 16 avril il est nommé commandant en chef du Corps d'Observation du Jura.

Peu avant la campagne de Belgique il est fait pair des 100 jours, le 2 juin 1815.

Il va déployer un grand zèle dans l'accomplissement de sa tâche qui consiste à défendre les issues de la Suisse et de la Franche-Comté. C'est notamment le cas à Foussemagne (30 juin), Bourogne, Chévremont (2 juillet) et Bavilliers (8 juillet), où il signe un armistice avec le général autrichien Colloredo, le 11 juillet 1815.

Accablé par les fatigues qu'il eut à supporter pendant sa dernière campagne, Lecourbe atteint depuis longtemps d'une maladie douloureuse, mourut le 22 octobre 1815 à Belfort où il avait établi son quartier général pendant les Cent-Jours. Son tombeau se trouve à Ruffey-sur-Seille près de Lons-le-Saunier. Son nom est inscrit sur le côté est de l'arc de triomphe de l'Étoile.