Empire

Général Duhesme

Référence : GLDUHESME

Guillaume Philibert, comte Duhesme, général de division né le 7 juillet 1766 à Mercurey (ex-Bourgneuf) - décédé le 20 juin 1815 à Genappe (Belgique).

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Comte Philibert-Guillaume DUHESME

Il voit le jour en Bourgogne le 7 Juillet 1766 à Bourgneuf-Val- D’Or, (Mercurey, aujourd’hui). Au début des événements révolutionnaires, il est commandant de la Garde Nationale puis, incorporé dans l’armée du Nord, il est capitaine des volontaires de Saône et Loire au 2ème bataillon. Il progresse rapidement, nommé lieutenant-colonel en 1792, il devient général de brigade et se distingue à Fleurus. On le remarque notamment au passage du Rhin à Diersheim en 1797, et c’est lui qui présente au Directoire, les drapeaux pris à l’ennemi. Il est à nouveau à l’honneur à la prise de Naples en 1799 et sert à l’armée d’Italie où il commande l’armée de réserve.
En 1801 il est à Lyon, à la tête de la 19ème division militaire. De 1805 à 1806, il est au service de l’armée de Naples, et Napoléon lui donne une division de la Garde Impériale, qu’il mènera en Espagne et, qu’il fera se couvrir de gloire par la prise de la citadelle de Barcelone.
On va le retrouver pendant la campagne de France en Champagne en 1814 puis, après le retour de Napoléon de l’île d’Elbe, il est nommé commandant en premier de la jeune garde impériale et reçoit le titre de pair de France.
Le soir de Waterloo, il entraîne deux divisions dans la fournaise de Plancenoit, où l’on se fusille à bout portant dans le cimetière et jusque dans l’église, et vers cinq heures, il est grièvement blessé à la tête par une balle prussienne. Les soldats de Bülow le font prisonnier, mais il ne survivra pas à sa blessure et expire, peut-être assassiné par les Prussiens, à Genappe, le 20 Juin 1815.

Les Etains du Prince ont voulu le représenter à un moment glorieux de sa carrière, au passage du Rhin en 1797 : ayant fait battre la charge par son tambour, celui-ci tombe mort. Le Général Duhesme se saisit de la caisse et la bat avec la poignée de son épée en criant : « en avant, les enfants, à la baïonnette ! ». Devant ce trait de bravoure, le régiment autrichien reflua en désordre.