Empire

Général Desaix

Référence : GLDESAIX

Louis Charles Antoine Desaix, né le 17 août 1768, à Saint-Hilaire d'Ayat,(actuellement Ayat-sur-Sioule), mort le 14 juin 1800 à Marengo (Piémont), est un général français qui s'est illustré lors des guerres révolutionnaires et sous les ordres de Bonaparte, notamment en Égypte et en Italie

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  • General Desaix etain

LOUIS CHARLES ANTOINE des AIX de VEYGOUX dit  DESAIX

Bien qu’ayant démocratisé son nom, Desaix, nommé Général sur le champ de bataille, échappe de peu à la guillotine, après avoir été dénoncé par les Jacobins Riomois, comme parent d’émigrés. Il sert ensuite avec Moreau, à l’armée du Rhin, mais c’est avec Bonaparte qu’il se lie d’amitié. Sous ses ordres, il participe à l’expédition d’Egypte et bat les Mamelucks aux Pyramides ; comme administrateur de la Haute-Egypte, on apprécie sa sagesse et il est surnommé le Sultan Juste.
Mais c’est surtout par sa brillante conduite et sa mort à Marengo qu’il demeure célèbre. Il semble bien qu’il fut l’artisan du plan qui assura la victoire. C’est lui qui concentra toute l’artillerie de Marmont en un seul point stratégique et qui recommanda au Premier Consul de faire intervenir les six cents cavaliers de Kellermann sur le flanc de la colonne ennemie, pendant que lui-même l’attaquerait de front. C’est au cours de cette  charge qu’il reçut une balle en plein cœur. Il aurait dit alors : «  cachez ma mort pour ne point ébranler les troupes ! ». La vérité est qu’il s’écria simplement : « mort ! » et que personne ne le vit tomber, car il ne portait pas d’uniforme (il n’avait pas eu le temps de s’en faire tailler un neuf depuis son retour du Caire). On le reconnut plus tard à sa chevelure abondante, liée par un ruban. Bonaparte aurait dit : « pourquoi ne m’est-il point permis de pleurer, et que la journée eût été si belle si j’avais pu l’embrasser sur le champ de bataille. Il fit embaumer son corps et établira sépulture au couvent du Grand St-Bernard. Aa Ste-Héléne, l’Empereur louait encore son talent et son caractère digne de l’Antique. Trois jours avant sa mort, dans son délire, il s’écria encore : « Desaix, Desaix, ah ! la victoire se décide ! »i