Empire

Général Decres

Référence : GLDECRES

Denis Decrès, né le 18 juin 1761 à Chaumont, décédé le 7 décembre 1820 à Paris, est un marin d'Empire. Préfet maritime à Lorient, ministre de la marine de 1801 à 1814, vice-amiral, sénateur, grand officier et chef de la 10e cohorte de la Légion-d'Honneur en 1804, inspecteur général des côtes de la Méditerranée, grand cordon de la Légion-d'Honneur en 1805, grand officier de l'Empire en 1806, comte puis duc en 1813. Il est assassiné à Paris, le 7 décembre 1820

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  • General Decres etain

Denis DECRES Amiral Duc

Né en 1761 à Chateauvillain représenté en costume de Ministre, en grand Apparat, lors du sacre de l'Empereur

Quelle belle carrière, que celle de ce marin, né en 1761 à Chateauvillain ! (Haute Marne). Il la commence sous les ordres du Comte de Grasse en 1776 et fait campagne en Amèrique, comme aspirant. Il est aux Antilles sur la frégate ²Le Richemond ²de 1780 à 1782. Nommé Capitaine de Vaisseau en 1793, il va être destitué comme noble. Réintégré deux ans plus tard, il est nommé contre-amiral en 1798 : c’est lui qui éclaire la marche de l’escadre qui vogue vers l’Egypte, aux ordres de Bonaparte, à bord de la frégate ²Diane ². Au retour, il donna l’ordre de conserver comme monument flottant, la frégate ² Muiron ²qui avait ramené Napoléon en France. En 1800, il va essayer de forcer le blocus de l’île de Malte ; à bord du Guillaume Tell, il fait preuve au combat contre la croisière anglaise d’une grande bravoure, mais jeté de son banc de quart par une explosion, et blessé, il est contraint à amener son pavillon. Une fois libéré, Napoléon va lui confier le commandement de l’escadre de Rochefort : il le juge intelligent et réfléchi et connaissant parfaitement son métier ; aussi le nomme-t-il ministre de la Marine ; il y fait preuve d’une grande puissance de travail mais on à pu aussi lui reprocher sa rudesse et son franc parler de marin ; aussi se fit-il ainsi beaucoup d’ennemis.
Il sera très efficace, excellent administrateur, et s’efforcera de relever notre marine, saccagée par la Révolution, sa vivacité et sa souplesse d’esprit lui permettant de comprendre rrapidement les problèmes posés et de les résoudre, en trouvant tout de suite les moyens d’exécutuion. De fait, nommé vice-amiral en 1804, il restera en fonction jusqu’à la fin de l’Empire, y compris pendant les Cent-jours, et fut même chef de la 10ème cohorte de la Légion d’Honneur. Il avait reçu, pour sa belle conduite sur le Guillaume Tell, un sabre d’honneur. Il eut une fin tragique, le 7 décembre 1820, mortellement blessé par une explosion de poudre provoquée par son valet, qui avait voulu l’assassiner.