Empire

Général d'Ornano

Référence : GLORNANO

Général Philippe Antoine d'Ornano (né le 17 janvier 1784 à Ajaccio - mort le 13 octobre 1863 à Paris), maréchal d'Empire. Fils de Lodovico Antonio Ornano et d'Isabelle Maria Buonaparte, il était cousin de Napoléon.

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  • General Ornano etain

 

Philippe Antoine Comte d’ORNANO

Tous ceux qui ont visité la Corse ont entendu parler de Sampiero Corso, ce patriote qui étrangla en 1563 sa femme Vanina parce qu’elle voulait négocier la paix avec les Génois, cet homme intransigeant s’appelait en réalité d’Ornano.

Il fut le père d’Alphonse d’Ornano, Maréchal de France et le grand père de Jean-Baptiste lui aussi Maréchal de France. Un des descendants de ce dernier, Philippe Antoine, cousin des Bonaparte, se couvrit de gloire sous l’Empire et demeura si  fidèle à son maître qu’il fut exilé à la restauration jusqu’en 1817. Son destin s’accomplit néanmoins jusqu’au bout, et il termina ses jours sous le second Empire comme Maréchal à son tour, après avoir été fait pair, député, sénateur, Grand Chevalier de la Légion d’Honneur et gouverneur des Invalides.

Mais ce qu’ont surtout retenu les Etains du Prince, c’est que son Empereur de cousin l’avait nommé Colonel Général des Dragons de la Garde Impériale et revêtu du brillant uniforme qu’ils ont reproduit. Le casque d’or à la Minerve avec son bandeau de panthère est celui des officiers du corps, le général porte en sautoir le grand cordon de l’Ordre de la Réunion. Les dragons de la garde étaient aussi appelés dragons de l’Impératrice parce qu’à leur création on demanda à Joséphine d’être leur marraine. Notons que leur premier colonel fut Arrighi de Casanova, corse lui aussi, et également cousin de Napoléon.

D’Ornano fut si grièvement touché à Krasnöe qu’on le tint pour mort. Heureusement sauvé, l’Empereur fit installer le blessé dans sa propre berline et continua sa route à pied. Il se rétablit suffisamment pour participer aux dernières batailles de l’Empire, et conduire l’illustre proscrit en route pour l’exil, jusqu’au port de Saint-Raphaël. En 1816, il épousa Marie Waleska, devenant ainsi le beau père du fils de son célèbre parent.