Empire

Général Andréossy

Référence : GLANDREOSSY

Antoine François, comte d'Andréossy, est un général d'Empire, hydrographe et diplomate français.

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  • General Andreossy etain

GENERAL Antoine François, comte d'Andréossy,

Né le 6 mars 1761 à Castelnaudary
Mort le 10 septembre 1828 à Montauban

Après de fortes études au collège royal de Sorèze, il entre à l'école d'artillerie de Metz, d'où il sort major de sa promotion le 30 juin 1781, avec le grade de lieutenant d'artillerie, et, à ce titre, choisit le régiment d'Auxonne.
Il fit avec son premier grade, en 1787, la campagne de Hollande.
En dépit de ses connaissances étendues et des recherches qu'il poursuivait sur l'emploi des bombes pour la défense des places, il ne fut nommé capitaine que le 15 mai 1788. Il ne se présenta pour lui aucune occasion de se distinguer jusqu'en 1789.
Passé à l'armée d'Italie, commandée par le général Bonaparte, il fut choisi par le général en chef comme directeur du service des ponts.
En 1798, il est envoyé en Égypte, où il dirige les équipages de pont. Il participe à la bataille des Pyramides, et fait partie, le 1er août, de la première promotion du nouvel Institut d'Égypte, dans la section de mathématiques, où siège également Bonaparte.
Bonaparte, qui avait saisi le pouvoir et qui n'était point ingrat, récompensa Andréossi en le nommant, chef de l'état-major-général de la 17e division militaire, général de division le 5 janvier 1800, chef de la 4e division du ministère de la Guerre (créée exprès pour lui, il se trouva diriger en fait l'administration de l'artillerie et du génie). Il joignit bientôt à son administration le titre de commandant de l'artillerie de Strasbourg, et le grade de général de division. Il fut appelé, en août 1800, au commandement de la place de Mayence.
Le 16 février 1801, lors de la paix de Lunéville, le général Andréossy fut chargé d'arrêter les bases du plan de défense pour toute la rive gauche du Rhin, et le 10 août 1802, le Premier consul lui confia la direction générale du dépôt de la Guerre.
Revenu en France après la rupture avec l'Angleterre, il fut nommé, le 18 mai 1803, inspecteur-général de l'artillerie et commandeur de l'Ordre de la Couronne de fer. En sa qualité d'inspecteur, il fit la première partie de la campagne d'Autriche (1805), se trouva à la bataille d'Austerlitz, jusqu'à la prise de Vienne où il resta comme commissaire de l'Empereur (ministre plénipotentiaire) pour les compléments du traité de Presbourg et, ensuite, comme ambassadeur, à la place du comte de La Rochefoucauld démis de ses fonctions. Il séjourna à Vienne jusqu'en 1808, mais ne put conjurer la rupture des relations avec le gouvernement autrichien.
Napoléon Ier, toujours plus touché du rôle et de l'habileté qu'il montrait dans tous les postes qu'on lui confiait, ne cessait de le combler de toutes sortes de dignités et d'honneurs. Le 14 août, il le fit grand aigle de la Légion d'honneur, et le 14 octobre 1810, grand-chancelier de l'Ordre des Trois-Toisons d'Or. En février 1810, il l'appela au conseil d'État et lui confia la présidence de la section de la guerre.
Louis XVIII accueillit le comte Andréossi et le décora de la croix de Saint-Louis le 13 août 1814.
Commandeur de l'ordre de Saint-Louis le 1er mai 1821, il fut élu, le 13 décembre 1824 académicien libre de l'Académie des sciences
Alors qu'il retournait à Castelnaudary après la session législative, Andreossy mourut le 10 septembre 1828, à Montauban, d'une « fièvre cérébrale ». Il fut inhumé au cimetière de l'est de sa ville natale.
Son nom est gravé sous le pilier Sud de l'arc de triomphe de l'Étoile.