Empire

Général Wellington

Référence : GLWELLINGTON

Général Arthur Wellesley (30 avril 1769, Dangan Castle, Irlande – 14 septembre 1852), 1er comte puis marquis puis duc de Wellington, est un aristocrate anglo-irlandais devenu soldat et homme politique britannique. Il est principalement connu en tant que vainqueur de Napoléon à Waterloo.

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Arthur WELLESLEY Duc de Wellington

Incontestablement, le général le plus célèbre de l’histoire militaire d’Albion fut Arthur Wellesley, Duc de Wellington. Son immense prestige vint d’abord de ce qu’il triompha pendant la guerre d’Espagne de chefs renommés comme Junot, Soult et Masséna, et puis surtout de ce qu’il provoqua indirectement la chute de l’Empire français et mettant en échec Napoléon à Waterloo.
Ce grand général nait à Dublin en 1769. A l’âge de 18 ans, il s’engage dans l’armée, et combat pour la première fois en Hollande en 1795 ; l’année suivante il reçoit un commandement aux Indes, où il se fait l’artisan de pénétration anglaise dans la péninsule du Deccan en battant les puissants groupes armés des populations Marathes et en annexant leur territoire à la Couronne Britannique. Cette guerre de colonisation dura de 1802 à 1804 et met en évidence les qualités de chef et de stratège du futur Duc de Wellington.
En 1808, il débarque au Portugal et à la tête de sa division il remporte la victoire de Vimeiro sur le général Junot, malgré la bravoure des soldats français commandés par les généraux Foy et Kellermann. Plus tard, nommé commandant en chef des troupes britanniques de la péninsule ibérique, il prend l’offensive en direction de Madrid : à Talavera de la Reina, le 27 juillet 1809, il résiste à  50 000  français qu’il contraint à la retraite. Enfin le 21 juin 1813, il écrase les troupes impériales à Vitoria, passe ensuite les Pyrénées et gagne la dernière bataille de la campagne à Toulouse, d’où il sort vainqueur du corps du maréchal Soult.
Mais le « Duc de Fer » se fait surtout connaître des français par la victoire décisive de Waterloo ; après avoir contenu victorieusement le 16 juin 1815 les 5ème et  6ème divisions (général Bachelu et Prince Jérôme) du 2ème corps (général Reille) aux ordres du maréchal Ney, aux Quatre-Bras, il retraite lentement sur Bruxelles, puis le 18, décide d’accepter le combat et de faire face, sans attendre la jonction avec les Prussiens de Blücher. Il établit son état-major sur les hauteurs du Mont St-Jean, position idéale pour diriger la bataille. A 11 heures, il soulève son chapeau : c’est le signal ! La Garde Royale se lance à la rencontre des Français, appuyée par les contingents allemands, hanovriens et hollandais, que Sa Grace, le Duc de Wellington, fait encadrer par les bataillons anglais les plus solides, destinés à supporter au centre le poids du choc principal des deux armées. Sa cavalerie taille en pièces les rangs de l’infanterie des généraux Quiot, Donzelot, Marcognet et Durutte du 1er corps (général Drouet d’Erlon) et disloque au soir les derniers carrés de la Garde Impériale, malgré l’héroïsme des grenadiers et des chasseurs qui entourent Napoléon, qui vient de perdre cette ultime bataille.