Empire

Général de Colbert

Référence : GLCOLBERT

Pierre David Édouard de Colbert-Chabanais, né à Paris, le 18 octobre 1774 et mort en 1853, est un général de cavalerie de Napoléon. Il fait preuve d'une indéfectible loyauté envers de l'Empereur.

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Baron Edouard DE COLBERT

Le Baron Edouard de Colbert s’appelait en réalité, Pierre de Colbert-Chabanais et avait vu le jour à Paris en 1774. Il commence, en 1793, par son engagement au deuxième hussards (ex-Chamborant) une carrière mouvementée. Inquiété sous la Révolution, il est évincé de l’armée ; commissaire des guerres, il fait partie de l’expédition d’Egypte. Il est alors réintégré,  comme aide de camp du Général Damas, de Junot et de Berthier, après avoir été un temps adjudant-major des Mamelucks de la Garde Consulaire. Enfin, sous les ordres de Lasalle, il devient général, et commande une brigade de Cavalerie légère. Mais ce qui fit surtout la notoriété du Baron Colbert, c’est la création du deuxième régiment de lanciers de la Garde Impériale, appelé aussi « Lanciers Rouges », à cause de la couleur écarlate de leur uniforme. Ces magnifiques soldats, issus des troupes d’élite de Louis Bonaparte, Roi de Hollande, furent habillés à la polonaise, tout come le premier régiment de Chevau-légers de la garde. Et c’est le 15 août 1811, que le héros d’Austerlitz, Eylau, Friedland et Wagram, tout couturé de cicatrices, présente son superbe régiment à l’Empereur. Ce régiment, il ne va plus le quitter et il le conduira sur tous les champs de bataille de l’Europe : « les Rouges » sont bons pour tous les coups durs et recherchés pour les escortes, à cause de leur belle tenue. Ils se distinguent notamment en Russie où ils se couvrent de gloire pendant la retraite, suivant l’armée en arrière-garde. Au retour, en Prusse Orientale, Colbert ne commande plus qu’à dix-neuf officiers et trois-cent-cinquante cavaliers. Rallié aux Cent-Jours, il prend une part active à la bataille de Waterloo où il est blessé, ce qui ne l’empêche pas de conduire toutes les charges à la tête de ses lanciers. C’est ainsi, le bras en écharpe, qu’il est représenté sur le tableau du château d’Ainay-le-Vieil, et c’est dans cette attitude que les Etains du Prince ont tenu à vous montrer ce héros qui finira comme Pair de France et Inspecteur Général de la cavalerie sous la Restauration.