Empire

Impératrice Marie Louise

Référence : MARIELOUISE

Marie-Louise d'Autriche (Maria Ludovica Leopoldina Francisca Theresa Josepha Lucia de Habsbourg-Lorraine), archiduchesse d'Autriche, princesse de Hongrie et de Bohême, née le 12 décembre 1791 à Vienne (Autriche) et morte le 17 décembre 1847 à Parme (Italie), fut impératrice des Français puis duchesse de Parme, Plaisance et Guastalla (1815-1847).

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  • Marie Louise etain

Marie-Louise DE HABSBOURG-LORRAINE

Ayant fait un enfant à une lectrice de sa femme, Napoléon fut donc persuadé que la stérilité du couple venait bien de Joséphine, pourtant déjà deux fois mère.
Comme il tenait par-dessus tout à assurer sa descendance, sans laquelle son Empire tout neuf s’écroulerait à coup sûr, il envisagea de demander la main de la sœur du Tsar Alexandre. Mais, le Chancelier Autrichien METTERNICH qui voulait séparer le Russie du Corsicain, fit suggérer à l’Empereur de jeter les yeux sur Marie-Louise, fille de François II. L’Autriche a toujours été un réservoir d’archiduchesses bonnes à marier pour les princes de l’Europe. Napoléon flatté de devenir le neveu par alliance de Louis XVI, envoya BERTHIER à Vienne chercher l’heureuse élue qui se sacrifia par obéissance, car elle n’avais jamais entendu prononcer, à la cour de Vienne, qu’injures et malédictions à propos de son futur époux.
La légende dit que cet époux impatient n’attendit pas les formalités civiles et religieuses d’usage, et tint à rendre hommage à sa fiancée, au devant de laquelle il s’était porté, dans la berline même où cette jeune fille de dix-huit printemps avait voyagé.
Elle fut une épouse aimable et soumise, mais ne se mêla point de politique, et son grand titre de gloire fut bien d’avoir enfanté le Roi de Rome. Elle était molle, frivole et puérile, mais elle sut réveiller les sens de son impérial mari qui semble bien en avoir été réellement amoureux.
A la chute de l’Empire, elle fut écartée de Napoléon par le cabinet autrichien. Au lieu de le rejoindre à l’île d’Elbe comme promis, elle fut jetée dans les bras du Général borgne NEIPPERG, dont elle eut trois enfants et qu’elle épousa à la mort de Napoléon.
Sa sensualité se mua peu à peu en nymphomanie et après avoir connu un certain nombre d’amants, elle se remaria une troisième fois avec le Comte BOMBELLES, Chambellan à la cour de Vienne.
Ainsi, ce destin prodigieux se terminait en roman de midinette…